Il s’agit du 3ème cancer le plus fréquent chez l’homme, le 2ème chez la femme.
Il se développe le plus souvent à partir d’un polype adénomateux qui va dégénérer sur plusieurs années. Il peut être spontané ou s’intégrer dans une prédisposition génétique. La sédentarité, le surpoids, l’excès de viande rouge, l’alcool et le tabac sont des facteurs favorisants.
Le diagnostic est effectué par une coloscopie soit à la suite d’un dépistage organisé entre 50 et 74 ans, soit par l’existence d’antécédents familiaux soit par l’existence de signes cliniques (sang dans les selles, troubles du transit récents notamment).
Le diagnostic est complété par un bilan un scanner corps entier à la recherche de métastases.
Le traitement du cancer du côlon est essentiellement chirurgical. La chimiothérapie intervient en appoint pour réduire le risque de récidive, ou bien s’intègre dans un schéma plus complexe en présence de métastases.
Le traitement du cancer du rectum est beaucoup plus complexe et en perpétuel changement. Il fait souvent appel à une combinaison chimiothérapie-radiothérapie-chirurgie. La chirurgie du rectum est toujours majeure avec des séquelles fonctionnelles fréquentes. Elle est souvent associée à la réalisation d’une stomie digestive (« anus artificiel ») temporaire ou définitive en fonction de la localisation tumorale et des caractéristiques du patient.
Les choix de stratégie thérapeutique doivent faire l’objet d’une discussion systématique au sein d’une réunion de Concertation Multidisciplinaire.