Il s’agit d’un adénocarcinome de la glande pancréatique dans 95% des cas. Les autres cancers concernent la partie hormonale (endocrine de la glande). Il est favorisé par le tabac et le diabète de type 2. Il existe aussi des prédispositions génétiques. Il est en augmentation constante. 

Le diagnostic est parfois fortuit sinon il fait suite à l’apparition de signes cliniques : ictère (« jaunisse »), douleurs abdominales, amaigrissement.

Le diagnostic repose sur la réalisation d’un scanner, d’une écho-endoscopie et souvent d’une IRM.

En l’absence de métastases, le traitement est chirurgical. Les études actuelles tendent à la réalisation d’une chimiothérapie pré-opératoire. La chimiothérapie post-opératoire est quasi constante.

En présence de métastases, il n’y a aucune place pour la chirurgie. Le traitement s’appuie sur la chimiothérapie essentiellement et les gestes de dérivation interne par endoscopie ou radiologie interventionnelle. La radiothérapie a peu de place dans le traitement.

Les choix de stratégie thérapeutique doivent faire l’objet d’une discussion systématique au sein d’une réunion de Concertation Multidisciplinaire.